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Nouvelles énergies et transport routier ?

Nous souhaitons tous savoir comment les nouvelles énergies peuvent améliorer les transports routiers. Notre équipe a effectué les recherches nécessaires pour avoir une idée sur les spécificités du monde de demain.

 

Nouvelles énergies : les routes la produiront pour les véhicules

Depuis une dizaine d’années, les gouvernements changent de politique et cherchent à décarboner les routes et les véhicules . La route du futur (ou cinquième génération) est, en effet, conçue pour répondre à ces exigences, ouvrant de nouvelles perspectives pour le prochain siècle.

La route électrique

La route électrique est un nouveau concept qui permet de valoriser l’énergie de demain . En effet, c’est une solution qui permet d’ alimenter les véhicules pendant qu’ils roulent. 

Des systèmes d’induction sans contact existent déjà pour les bus et sont développés ou testés en Europe et en Asie. La Suède et l’Allemagne expérimentent ces systèmes de route électrique (ERS)

 

L’ERS serait pertinent sur les corridors autoroutiers à fort trafic, notamment pour les poids lourds, qui représentent près de 30 % des émissions du transport routier. Elle permet non seulement d’assurer la propulsion des véhicules sur le réseau équipé, mais aussi de recharger leurs batteries pour leur donner une autonomie suffisante en dehors du réseau électrifié. 

Des routes intelligentes et à énergie positive

 

itinéraires intelligents

La route consomme de l’énergie, tant pour sa construction, son entretien et son exploitation (éclairage et signalisation) que pour les véhicules qui l’empruntent. 

 

Elle peut aussi produire de l’énergie : sa surface, qui reçoit les rayons du soleil, pourrait en effet être une source d’énergie. Avec des hypothèses conservatrices de 25 % d’ensoleillement (soit la moitié de la journée), 0,5 % de la surface routière utilisée et 300 W/m² d’énergie reçue, la puissance moyenne reçue serait de l’ordre de 2, 25 GW, soit 3,5 % de la puissance électrique installée en France, ou un peu plus de la moitié de celle consommée par le transport routier. 

 

La partie réellement récupérable de cette énergie est probablement faible. Cependant, elle peut contribuer à la décarbonisation du secteur routier , voire répondre à des besoins énergétiques limités à proximité d’une route équipée. 

 

La récupération de l’énergie solaire par les routes peut être thermique, avec stockage de la chaleur. Elle peut également être photovoltaïque, avec des cellules insérées dans la couche de surface rendue transparente pour laisser passer la lumière incidente. La première solution est proposée avec succès en France pour la réhabilitation thermique des bâtiments. La seconde solution peut être utilisée pour alimenter des capteurs ou contribuer à l’éclairage. 

 

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