Qui dit pacte vert pour l’Europe dit rues accessibles et sans embouteillages, moins de pollution et surtout plus d’effets positifs sur la planète. Faisant partie des villes les plus encombrées, la capitale belge essaie de plus en plus de trouver des solutions pour réduire l’impact environnemental.
Découvrez dans cet article tous les détails relatifs au pacte vert pour Bruxelles !
Pacte vert pour l’Europe : Bruxelles doit lutter efficacement contre la pollution
En 2018, la Commission européenne a adressé à la Belgique un avertissement formel pour son incapacité à lutter contre les niveaux illégaux de pollution atmosphérique dans sa capitale.
C’est en investissant dans les technologies et les entreprises vertes que le pacte vert pour l’Europe vise à rendre Bruxelles une ville neutre sur le plan climatique. En effet, d’ici 2050, une approche, mise en place dans le cadre de ce pacte, vise à amener les villes à un faible niveau d’émissions nettes. Toujours dans le même contexte, 90 % des émissions dues aux transports seront réduites.
Cette décision n’est pas due au hasard puisque les transports sont responsables de l’un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Avec un tel taux, les transports subissent la production d’électricité dont les émissions diminuent.
Se préparer à l’ère post-voiture
Un plan décennal élaboré par l’autorité régionale Bruxelles Mobilité , en consultation avec les autorités municipales et les habitants, vise à réduire de 25 % l’utilisation de la voiture. En effet, il propose une construction de nouvelles lignes de tramway et de métro, tout en encourageant la marche et le vélo.
Pour rendre les voitures privées les moins attrayantes, le plan « Good Move » imposera également une limitation de vitesse à 30 kilomètres par heure dans toute la région de Bruxelles . Au cours des dix prochaines années également, la ville supprimera 65 000 places de stationnement dans la rue et mettra en place une flotte de bus 100 % électriques.
Des rues faites pour la marche
Si on ne trouve que des rues encombrées où on a des difficultés à stationner la voiture, il est tout à fait normal que l’on ne puisse pas faire la marche à tête reposée.
La suppression de ces obstacles et l’affectation de 40 % de l’espace public aux piétons se déroulera partie d’un plan de 2012 visant à » rendre la marche plus facile, plus agréable, plus sûre et plus efficace » et à » définir la ville à l’échelle humaine « .
La participation du public du pacte vert pour l’Europe
L’approche participative sans précédent du nouveau plan et la coordination entre les différents niveaux de gouvernement et le public ont déjà permis de fluidifier le processus de planification. Cela devrait faciliter grandement la mise en œuvre.
Avec le pacte vert pour l’Europe, l’UE cherche à promouvoir des alternatives, des transports, abordables, accessibles, plus sains et plus propres dans l’ensemble de l’Union. Ces propositions devraient inclure des mesures visant à améliorer l’accès aux transports publics , des technologies permettant de rendre les systèmes de transport plus efficaces et des investissements destinés à encourager la marche et le vélo .
Malgré toutes les initiatives élaborées aux niveaux européens et locaux, les villes neutres sur le plan climatique dépendent de la décision des habitants de rendre leurs propres déplacements plus écologiques.